Olivier Lavorel, artiste peintre
LA BEAUTE DES VILLES par Olivier Lavorel
Les accumulations urbaines, qu’on appelle des villes, me fascinent et m’attirent. A quoi tient la beauté de certaines villes ? A la splendeur de leurs maisons et de leurs grands édifices ? Oui, bien sûr. Mais, ce qui frappe surtout, pour les plus belles d’entre elles, c’est l’harmonie de l’ensemble. Une harmonie de formes et de couleurs propre à chacune, que l’on peut tout particulièrement apprécier quand on prend un peu de hauteur. Cette harmonie, quand elle existe, repose sur des options d’architecture suffisamment homogènes pour assurer la cohérence de l’ensemble. Sont en jeu la conception et la taille des bâtiments, la forme des toits, le choix des matériaux, la peinture des façades, la disposition des fenêtres etc … qui se traduisent pour l’œil par un jeu de formes, de lignes et de couleurs caractéristiques de chaque ville.
Ce qui frappe ainsi, quand on découvre la médina de Fez, c’est une palette chromatique d’ocre, de beiges et de blanc, très sobre mais somptueuse, dans laquelle les seules taches de couleur sont apportées par le linge qui sèche et les tuiles vernissées vertes de certaines mosquées. En ce qui concerne les formes, c’est une imbrication de rectangles dans laquelle la composante horizontale domine.
A Paris, c’est le gris bleu des toits de zinc et le bleu noir des ardoises qui dominent avec le blanc cassé des façades, rehaussées par les innombrables touches orange des hauts de cheminées en tuile. Beaucoup d’obliques aussi et ces pignons d’immeuble en forme de trapèze, si typique de Paris.
A New York, la plus extrême des accumulations urbaines, on est stupéfait devant l’incroyable densité architecturale de Manhattan. On est frappé aussi par le gigantisme des buildings, immédiatement perceptible par les centaines de fenêtres que comporte chacun d’eux. La palette est plutôt sobre, beaucoup de gris et de noir, et la dominante verticale est flagrante. Une grande variété de forme et de matière pour les buildings, mais là encore, une remarquable unité d’ensemble.
Un autre aspect un peu paradoxal de la beauté de ces villes, c’est l’impression de désordre organisé que peut donner cette imbrication de formes et de couleurs, véritable puzzle visuel. Désordre parce que la juxtaposition cumulative de toutes ces bâtisses différentes en taille, en forme et en couleur ne semble répondre qu’au hasard. Organisation aussi car on devine bien que des contraintes communes sous-tendent cette disposition et que l’espace est structuré selon certains axes ( à commencer par les rues ! ) et suivant une logique certaine.
En fait, le plus surprenant, ce n’est pas que ces villes soient belles. Le plus surprenant c’est que la beauté de ces villes repose en définitive sur une harmonie qui n’a pas forcement été pensée pour produire du beau mais qui résulte pour beaucoup de considérations très fonctionnelles. Ainsi le choix des matériaux de construction s’est souvent imposé simplement pour des raisons de disponibilité locale : le calcaire à Paris, l’argile à Fez. Certains objets urbains, comme les réservoirsd’eau sur les toits des buildings de New York ou les cheminées de Paris, ont un rôle purement fonctionnel : pourtant ils ont aussi un impactvisuel déterminant et sont parfois la véritable signature de la ville.
Pour le peintre, la ville n’est plus alors qu’un prétexte. Il voit la ville … mais il finit par l’oublier. Quand, les pinceaux à la main, il commence à se plonger dans le labyrinthe qui se dessine sur sa toile, la ville n’est plus qu’un jeu de formes et couleurs : un objet pictural merveilleux. Et parfois, c’est un miracle, la toile est belle, presqu’autant que la ville !
Biographie :
Nait le 28 Septembre 1955 en région parisienne. Fait des études Scientifiques. Devient Ingénieur Agronome INAPG en 1977. Se marie et fonde une famille ( 3 enfants )
Travaille trente ans dans l’industrie agroalimentaire en Bretagne. Décide d’être peintre en 2007. Veut devenir le peintre du désert ( ! )
Part au sud du Maroc en 2008. Se rend compte que peindre le presque rien du désert, ce n’est pas pour lui ( réaliste ! ) S’éclate à peindre la Medina de Fez
Devient dès 2009 le peintre des accumulations urbaines. Crée sa propre galerie en 2010 à Dinard ( 35 ) Voyage en France ( Paris, Lyon, Marseille ) et ailleurs ( Italie, Maroc, Inde, Yemen, … ) à la recherche de villes ayant une véritable identité visuelle, de formes et de couleurs harmonieuses et complexes ( voir note ci-après sur la beauté des villes )
Perd sa femme en 2011. Décide de tourner la page en 2013 et de quitter la Bretagne pour s’installer dans le midi.
Expositions :
– Salon des Beaux Arts de Lorient – Février 2008
– Orangerie du Thabor à Rennes – 7 au16 Novembre 2008
– Institut Franco-Américain de Rennes – 16 au 18 Février 2009
– Orangerie du Thabor à Rennes – 23 Octobre au 1 Novembre 2009
– Grand Prix de Peinture de la ville de St Grégoire – Novembre 2009
– Galerie Olivier Lavorel , 15 rue Levavasseur 35800 Dinard – de Janvier
2010 à Aout 2014
– SIAC Marseille – Mars 2014
– SMART’AIX – Mai 2014
– Vœux d’Artistes à Marseille – Octobre 2014
– Art en Capital en Nov. 2014 ( Salon des artistes Français à Paris – Grand Palais ). Médaille de Bronze. Prix Edouard Marcel Sandoz de la fondation TAYLOR.
Olivier LAVOREL
914 Avenue Henri Guillaume
83500 La Seyne / Mer
Mobile : 06 15 34 75 86
Email : lavorelusa@gmail.com
Adresse Web : www.galerieolivierlavorel.fr
Siret : 501 017693 00018
MDA : L 834
#olivierlavorel #artistepeintre